Déicide
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

La station spatiale-Chapitre 1 L'infestation

Aller en bas

La station spatiale-Chapitre 1 L'infestation Empty La station spatiale-Chapitre 1 L'infestation

Message par Gilgamesh Mer 22 Fév - 23:15

Avant son arrivée Alice regarda le vide spatial dénué d'étoiles. Elles avaient disparu depuis plusieurs mois sans que cela ne soit explicable. Pendant un bref instant, entre la Terre et la Lune, elle crut voir des sortes de colonnes ou d'oiseaux de feu qui se dispersèrent aux 4 coins du globe terrestre, puis la Terre disparue. Elle ramena son esprit sur la Lune, son objectif, le dock d'arrivée était plus très loin. Le vaisseau fit des soubresauts lors de l'atterrissage, elle regarda le point le plus extrême de la station, comportant une sorte de gros lapin blanc.
Premiers pas sur la station spatiale carcérale Walhalla situé sur la face cachée de la Lune. Alice avait été engagée comme cheffe mécanicienne de la station. En arrivant elle avait constaté que cette station avait une forme de dôme bloquant tout ou partie des rayons néfastes du Soleil (tout du moins officiellement), une immense demie sphère pleine de panneaux solaires avec à l'intérieur un cube rempli de cellules de détention et de stases pour que les plus gros criminels fassent leur condamnation, soient enfermés en cryogénisation, soit bagnards des temps modernes à récolter des minerais pour le compte de la société qui dirigeait cette établissement de réhabilitation d'un genre qui se voulait précurseur. Son ouverture était très ressente elle ne comportait qu'une trentaine de prisonniers dont un en bloc de stase cryogène. Ces enchevêtrements donnait l'impression d'un effroyable labyrinthe ou d'un arbre et ses feuilles pour d'autres, lorsque les caissons d'isolement se mettaient à bouger pour libérer les prisonniers dans le caisson central. Ce qu'elle savait c'est que ce lieu avait été construit par la société Ikarus, dont l'architecte était le responsable de la base, qui l'avait aussi engagé, Maximus D. . Personne ne connaît la signification du D mais d'après beaucoup cela voulait dire Dédale, même elle ne le savait pas malgré le fait qu'elle apprécie le personnage, un grand scientifique, un peu fou pour certains, entouré de ses créations personnelles. La base simulant une sorte de gravité du fait de son bloc central où ce trouve aussi son IA ,Odin, entouré des blocs habitables par les effectifs qui avaient été appelé pour cette mission lunaire.
La mission était simple, elle et ses compagnons devaient remettre en état une partie des installations gravement endommagées lors d'une pluie de particules fines venant de l'espace, de ce qu'elle savait ça faisait un bon mois qu'ils étaient alimentés sur les circuits auxiliaires. Elle avait passé une sélection stricte et sévère sur ses capacités mentales et physiques de ses partenaires, car le séjour sur la base, durerait longtemps et le confinement pouvait faire naître des tensions entre les différentes autres partenaires de cette expédition spatiale. Les prisonniers eux même ne sortaient pas indemnes de leur condamnation, c'est pour cela qu'une prisonnière aux facultés augmentée médecin/psychologue était présente sur place, avec des connaissances très poussées du corps humain, afin de diminuer la mortalité dans l'enceinte, tout ceci visant à payer sa dette en utilisant, au mieux, ses facultés. Même si ce lieux était en apparence hostile, entourée de quelques uns des pires malfrats terriens, cela valait mieux que sur Terre. Les nations s’étripaient à propos d'une île qui aurait émergée des glaces éternelles du pôle Nord ce lieux était sans doute un des plus sûr désormais en cas de conflit généralisé, elle n'était donc pas mécontente de cette mission arrivée opportunément. Des robots avaient été amenés pour superviser la sécurité des lieux, leur uniforme semblait indiquer space Shériff, sans doute une lubie de Maximus D., des unités de contrôle robotique. Leur matricule, Xias suivi d'un numéro, ou Xperience Intelligence Artificial Soldier avait t-elle lu dans un des fascicules sur la base qu'elle avait trouvé dans le vaisseau, juste avant son arrivée. Tous des androïdes possédait une forme humaine, bien que leurs yeux froids ne laissaient aucun doutes sur leur origine synthétique, sans doute aussi un cyborg celle du centre de la troupe, avaient l'air plus humaine que robot, ils possédaient chacun une intelligence artificielle en lien avec leur fonction dans la troupe . Max, pour les intimes, la maître des lieux, était un grand gaillard coupe de cheveux court, petites lunettes, une blouse blanche, et une marque sur le front, ou plutôt un tatouage, celle des astro-commanders, cette marque permettait l'accès direct au système général de l'intelligence artificielle de la base, afin de bénéficier de ses calculs prédictifs quantiques, ainsi que les commandes du vaisseau de secours s'il y avait besoin, le bien nommé Bellerophon. Petit vaisseau de transport permettant de rallier la Terre si besoin, il y avait aussi un autre vaisseau habilité à repousser une attaque en se transformant en mechas,ils avaient jugé que la base étant inaccessible et sous bannière des Nations Unis, cela suffirait car une attaque était plus qu'improbable. Le maximum de la défense avait été mise sur la sécurité intérieure. Maximus étant le patron de ce complexe, il était aussi le seul capable virer les moins aptes sur cette base. Il était souvent accompagné de sa jeune fille de 4 ans dont le visage lui ressemblant, Ariane, une belle blondinette au regard espiègle avec de petites oreilles, signe de son métissage sirusien, le passé tourmenté d'une ancienne relation, mais d'autres rumeurs circulaient, étant un génie sans pareille, elle serait un expérience génétique sur son propre corps, les mauvaises langues soulignant souvent son aspect savant fou.
Autour d'elle, elle vit les 8 autres personnes qualifiées, chargées d'entretenir la base et la survie de tous, pendant leur mission. Certains ne lui étaient pas méconnus, comme le groupe italien, fournissant des techniciens pour les chaufferies de grande valeur et très précieux dans l'espace, où le moindre défaut pourrait valoir la vie, surtout si la température devait approcher le à absolu, Luciano et ses 2 compagnons, Gianluiggi et Marco, ces 3 là étaient les méditerranéens typiques, bruns ténébreux, Luciano était néanmoins le plus charismatique avec son grand chapeau, Gianluigi son second plus effacé avec une belle et épaisse moustache et Marco un géant fait tout en muscles luisant. Venait ensuite le groupe russe le professeur AlexeïVictorovich, un Docteur possédant de multiples casquettes d'après ce que disait son CV, maigre et élancé, les pommettes saillantes, cheveux blond, yeux bleues et visiblement joyeux de pouvoir rejoindre le célèbre Maximus, accompagné par sa confrère Ema Kousmanovich, une jolie jeune rouquine à lunettes, yeux verts, très connus dans les lignes de combats, avec des méthodes de soins au front assez inattendu, ils devaient gérer l'aspect médical de tout leur petit groupe. Pour finir son groupe, avec John, un anglais blondinet de 20 ans, Philippe un rude gaillard au physique imposant brun avec une queue de cheval et elle même regroupant des astros mécaniciens. Elle était une femme la trentaine avec une corps athlétique les cheveux noir comme l’ébène et les yeux aussi vert que des émeraudes, aussi loin qu'elle se souvienne elle avait été doué pour les travaux manuels, c'est donc tout naturellement qu'elle s'orienta vers l'astromécanique. Elle se rappela aussi, des circonstances de son départ, elle avait été affligée par la perte d'un de ses proches un des membres lors de cette expédition sur l'île hyperboréenne, un scientifique de renom de la première expédition, depuis plus rien n'avait d'importances . Jusqu'à sa rencontre avec Maximus dans un bar où elle avait scellé leur amitié autour d'un bon verre, il avait su trouver les bons mots. la perspective de cet emploi sous forme de retraite de ce monde de fou partant en déliquescence, était arrivée à point nommé, alors qu'elle sombrait dans l’alcool et la dépression, il était venu la chercher personnellement, la remettant dans le droit chemin pour réussir les épreuves inhérentes à son départ dans l'espace. Depuis elle lui vouait une grande admiration, sans doute le plus grand homme qu'elle ait pu rencontrer, un amour pur bien que très peu réciproque Maximus était plus intéressé par ses créations et ses expériences que par l'humain.
Ils passèrent devant les cubes de confinement par une des multiples voies sillonnant la base et changeant de sens au grès des mouvements de ces cellules, certaines comprenant des prisonniers bien vivant, les regardant et leur faisant des gestes obscènes, d'autres avait des caissons cryogéniques pour les plus lourdes peines dégageant un froid intense même à la distance où ils étaient. Maximus avait pris la peine de venir en personne pour leur faire un tour des lieux, il leur expliqua aussi que les besoins essentiels des prisonniers seraient effectués par automatique par Odin, ils n'auraient aucuns contacts avec eux, qu'ils n'auraient donc aucun soucis à avoir en circulant sur la base.
Alors que Maximus les dirigeait en silence vers leurs appartements, une des pièces du bloc central, une coupure d'électricité stoppa la gravité quelques secondes jusqu'à ce que le système de secours se remette en marche, Marco manqua retomber tête la première, mais se rattrapa à une barrière.
-C'est régulier depuis un mois, il s'agit de l'alerte journalière depuis l'incident qui vous amène.
Leur expliqua Maximus.
>>>Coupure du système principale.
>>>De nombreuses installations sont touchées.
>>>Réparations requises.
Dit la voix métallique et impersonnelle d'Odin par les hauts-parleurs de la base, alors que Max leur faisait signe de se mettre en mouvement, leur indiquant d'aller vers leur casier de travail pour s'habiller en circonstance, ils allaient finalement être mis à contribution assez vite.
-Vous allez devoir vous mettre vite dans le bain. Allez au boulot !
Leur première tâche, juste après leur arrivée allait être une expédition dans le vide spatial. D'après le commandant, ce qui avait heurté la base, il y a quelques semaines de ça, était des micros particules qui balancées à grande vitesse étaient aussi destructrice qu'un bon gros météore, quoi qu’avec moins d'impact et plus insidieux, quelque chose de suffisament intrusif pour couper ainsi le courant principal dans toute la base. Ils devaient montrer leur entière cohésion pour réparer les avaries s'il venait à y en avoir, car cela était loin d'être une sortie de confort, celle-ci était même très dangereuse, surtout si des micros météorites heurtaient à nouveau la base. Et il en allait aussi de leur survie dans la base, car si les réserves d'oxygène venaient à s'embraser, ils n'en auraient pas pour plus de quelques heures de survie, s'ils ne mourraient pas dans l'incendie.
Ceci était surtout un travail d'astromécaniciens car il faudrait réparer les panneaux solaires et permettre de remettre le courant. John, Philippe et elle même furent envoyer directement sur place après avoir déposé leur baluchon dans leur dortoir. Ce joignirent à eux, en support technique derrière l'écran le professeur Victorovich si jamais leurs connaissances mécaniques ne suffisaient pas à résoudre le problème. Ils enfilèrent une sorte de pyjama noir leur collant à la peau un peu comme une seconde peau plus solide assurant le recyclage des déchets et l'auto nettoyage du corps et les protèger des rayons du Soleil, puis ils mirent leur combinaison spatiale, par dessus. Juste après ils entrèrent dans la zone de décompression qui fut fermée et l'air fut purgée. Puis ils ouvrirent la porte pour effectuer leur tâche dans le vide spatial. Dans l'espace, elle appréciait cette sensation de liberté en flottant d'une paroi à une autre, fort heureusement les semelles magnétiques empêchaient d'être pris dans ce vide et d'errer jusqu'au fin fond du système solaire. Une légende traînait parmi les aspirants astronautes, celle de la cosmoliche, un cadavre errant dans l'espace et attirant les équipages trop idiots pour s'arrêter, tantôt un cosmonaute s'enflammant lorsqu'on ouvrait son sarcophage combinaison, tantôt un mort vous entraînant avec lui et vous transformant comme lui en torche humaine. La combustion spontanée était hélas assez fréquente dans cette partie du système solaire, même à l’abri dans la base, un environnement trop riche en oxygène d'après certains, pour d'autres des rayons du soleil plus mortel.
Elle arriva sur les vastes panneaux solaires du dôme de cette station l'alimentant ainsi en électricité et l'entourant entièrement, formant ainsi le dôme de la prison, le magnétisme de ses bottes lui permettait de mieux avancer sur les tranches des panneaux. Ses compagnons arrivèrent derrière elle, tenus par un câble scellant leur destin à tous si un problème survenait.
-On vient d'arriver !
Victorovich leur répondit par la radio.
-Faîtes attention si ce sont des micros météorites qui ont traversé les panneaux provoquant leur arrêt, il pourrait y en avoir beaucoup et peu visible, il faudra donc utiliser le filtre thermique, afin de les repérer. N'oubliez pas, le moindre projectile pourrait vous traverser de part en part, ce qui pourrait s'avérer fatal . Il faut détecter des troues au plus vite et les reboucher, sans ça notre énergie sera limité et on pourra pas redémarrer le système principal qui alimente la station.
Elle dispersa son petit groupe pour localiser les troues, avec John et Philippe. Elle en repéra un mais... cela ressemblait plus à une sorte de boule dans une toile d'araignée qu'à un trou et prenant un bon mètre de circonférence. Elle appela ses partenaires. Il y avait tout un champs de ces trous mais certains étaient beaucoup plus profond, on ne voyait plus cette boule entouré de toile. Il faudrait du temps pour tout réparer, une résine spéciale pour les les matériaux spatiaux, elle formait une sorte de mousse hermétique au vide spatial, mais cela n'était qu'une rustine, il faudrait sûrement revenir changer les panneaux plus tard. Elle appela Victorovitch pour signaler ce qu'elle voyait.
-On a trouvé le problème... Mais.... Il y a plein de trous d'un mètre de circonférence, dont un assez spécifique, on dirait une sorte de... toile d'araignée dedans... Avec une boule. Les autres sont ancrés très profondément dans la structure, il faudra vérifier aussi étanchéité générale de la station.
-Étrange ça semble... improbable, dans le vide spatial... Prenez un échantillon et nettoyez ça avant de revenir Nous allons bouger la station pour réorienter les panneau vers le soleil et rétablir le courant.
Répondit, perplexe,Victorovich par la radio. Ils passèrent plusieurs heures à la réparation des panneaux. Lorsque John se rapprocha avec une boîte et tenta de récupérer un bout de la substance, quelque chose d'improbable se produisit, la toile entoura son bras.
-Hey ! C'est quoi cette merde ! Aidez moi ! Les gars !
Il tenta de s'en détacher dans un geste brusque, mais n'y parvint pas. Devant Alice et Philippe éberlués.
-AIDEZ MOI !
Redit-il dans une sorte d'hystérie alors que la substance semblait s'introduire dans sa combinaison finissant par l'entourer entièrement formant autour de lui une sorte de cocon. Ils tentèrent de le ramener en tirant sur le lien qui les reliait les uns aux autres et dirigèrent vers l'entrée sas de compression.
-Vite Victorovich ouvrez nous, la chose qui était dans le panneau a recouvert John.
Il semblait réfléchir un peu pris par la panique, les caméras avaient dû lui fournir les images de l'incident.
-Impossible vous devez suivre la procédure de quarantaine. Je dois en référer à Maximus pour appliquer à la lettre le protocole.
Ce dernier devait observer depuis un moment derrière le professeur et se précipita pour désactiver les fermetures magnétiques des portes
-Non je vais les laisser entrer. Ils pourront pas rester indéfiniment dans l'espace ou le sas de compression.
Dans sa voix on sentait aucun sentiments pas même l'angoisse de laisser Alice et ses compagnons dans l'espace et de les sacrifier. Quelques instants après la porte s'ouvrit. John fut amené à l'infirmerie,il semblait encore en vie, maintenu dans une sorte de cocon, mais endormit d'après ce que les scanners semblaient indiquer, ses organes vitaux marchaient encore.
-On ne peut pas le garder avec nous !
Objecta le professeur visiblement inquiet de la situation.
-Imaginez qu'il nous contamine tous ou que nous amenons une pandémie inconnue sur Terre en quittant la station.
Renchérie Emma qui avait pris sa place dans le laboratoire jouxtant l'infirmerie.
-Mais nous ne pouvons décemment pas le tuer ou le laisser ici.
Quelqu'un à un avis ?
Répondit Luciano qui venait d'arriver, avec un fort accent italien.
-Pourquoi ne pas le mettre dans une capsule cryogénique, comme ça a été fait avec les prisonniers qui ont été amenés ici.
Proposa Gianluigi dont la voix grave et sèche tranchant avec le reste de la discussion. Marco le géant approuva de la tête. C'est à ce moment que la lumière fut plus intense le courant fut rétabli mais ça clignotait ce n'était donc pas stable, il faudra sans doute plus d'une journée de réparation , pensa la jeune femme. Le commandant Maximus observa le petit groupe, d'un regard morne ne sentant pas vraiment l'inquiétude grandir autour de lui, il était plus attiré par le cocon comme si cela était une curiosité, ses yeux semblaient en pétiller de curiosité.
-Vous avez commis une erreur. Vous n'auriez jamais dû leur ouvrir, maintenant je nous déclare en quarantaine.
Lui dit Victorovich d'un ton sévère et impératif.
-Jusqu'à nouvel ordre c'est moi le commandant je me passerai donc de vos accusations Victorovitch sinon je vous mets aux arrêts. Odin analyse complète du sujet.
Suggéra Maximus à l'intelligence artificielle de la base orbitale.
>>>Le corps semble en pleine mutation à l'intérieur du cocon.
>>>Puis-je suggérer de vous séparer de l'unité défectueuse.
-Non c'est impossible !
Hurla Alice, ne comprenant pas trop le sens de ce diagnostique d'Odin de sa voix métallique et froide comme détaché de la situation.
>>>Cela ressemble à une infection qui remplace l'ADN humain par un autre inconnu.
-C'est impossible ! Ça ressemble trop à ce que j'ai pu vivre.
S'exclama Philippe, visiblement choqué, avant d'être mécanicien, il avait servi dans les affaires spatiales.
-Il y a 5 ans de ça je faisais mes classes dans le vaisseau du Parthénon, la mission était d’éradiquer une espèce extraterrestre peuplant la chaîne d'astéroïdes entre Mars et Jupiter. Cette espèce avait la propriété de voyager d'astéroïdes en astéroïdes en pondant des œufs dans des hôtes, ou en les parasitant, pour les faire devenir.... insectes, autant dire une espèce particulièrement agressive. Sans le courage et le sacrifice des premiers pilotes de méchas nous ne les aurions sans doute pas éradiqués et ça ressemble à ce que vit John. Ils ont fait un combat phénoménal pour amener une charge atomique au sein de la Ruche, aucune d'entre elles n'a survécu.
-Visiblement pas entièrement. Il faut faire plus d'analyses, je veux en savoir plus
Répondit Maximus. Alice avait introduit John dans brancard flottant, grâce à un savant système de magnétisme, inventé par Maximus et sa société Ikarus, qui avança vers un caisson de l'infirmerie.
-Pas le temps de s’apitoyer, on va le mettre sous surveillance, on ne peut plus expulser le corps, sous peine qu'il rentre dans l'atmosphère terrestre par mégarde et rien ne dit que son cocon ne lui permette pas de survivre, après tout cette toile est arrivée jusqu'à nous par le vide spatial. Et nous ne pouvons décemment plus quitter la base le temps d'un confinement.
Ils devaient préparer leur vaisseau le Bellérophon, mais les 40J seraient scrutées de près, afin d'empêcher toute propagation en cas d'infection, les liaisons étaient bizarrement très mauvaises avec la Terre. Les Xias devaient partir vers les zones touchés par les troues plus profondément sur la base, le trio italien se saisirent de matraques électriques pour les accompagner certains trous étaient dans la salle des machines et la chaufferie, leur zone de travail et les événements semblaient prendre un tournure inattendu et pour le moins étrange, ne plaçant pas leur séjour sous les meilleurs hospices.

Soeur Thérèse était une des prisonnières de cette base, les prisonniers n'ayant aucun lien avec le personnel, elle assurait aussi les fonctions de médecine et parfois sexuelle. Sa religion était issue de la religion suprême de l'IA Eden venue de Mars suite aux découvertes du Visage de Mars par ses premiers colons terriens pour faciliter cela ils étaient tous des clones bardés de nanobots. Une sorte d'intelligence collective s'était emparé de toute la colonie au lieu de les guider, via ces nanobots sensés les soigner. Le Père Robert l'accompagnait depuis Mars, un grand gars sec et au regard sévère et Sœur Thérèse, qui sans sa tenue n'aurait jamais donné l'impression d'une sœur, avec un beau visage souriant. Ils faisaient parti tous les deux du nouveau culte martien réunissant tous les écrits retrouvés dans le visage de Mars, prévoyant la fin de l'Univers de façon imminente. Le culte avait été posé sur les connaissances et le grand ordinateur Quantique Eden grand calculateur des futurs probables composés de plusieurs centaines de cerveaux d'humains morts sur Mars, capable de générer le courant nécessaire pour alimenter le processeur du programme, sa localisation était inconnue même pour eux. Quand on rentre dans l'ordre, c'est sous la cruelle loi du cosmos, celle du karma, soit dans ces cas précis, la réincarnation d'un des cerveaux dans un corps cloné afin de servir et répandre la parole d'Adam, un recueil constamment renouvelé et corrigé dans les mains de chacun des réincarnés, composé de plusieurs prédictions devant amener à l'effondrement total de l'humanité ou à sa renaissance, ceci en fonction des actions des humains, elle englobait aussi toutes les croyances ou non croyances, ainsi que la science en un tout homogène.
En tant que clone, ils étaient pondus par une sorte de machine directement adulte grâce à des nanobots, seuls capables de produire de la biotechnologie à vitesse accélérée, pour avoir le corps nécessaire à l'incarnation de ces cerveaux, qui bien qu'incarné ne quitte pas l'Eden.
En toute logique, ils venaient avec les connaissances qu'ils devaient posséder pour l'accomplissement de leur tâche, ils n'avaient que 10 ans d'espérance de vie, grand maximum 15, et aucune facultés reproductrices, mais des facultés physiques et cérébrales au delà du commun des mortels.
Il s'agissait néanmoins d'une communauté religieuse extrémiste, ce qui expliquait leur enfermement dans les prisons spatiales, les adeptes étaient souvent utilisés comme kamikazes, Par L'Eden, il fallait donc les isoler dans les prisons les plus reculés et les murs les plus épais, pour être sûr de ne pas avoir de problèmes avec eux.
Elle avait été extradée de la planète carcérale de Phobos, cette dernière avait été quasi éradiqué par un mal mystérieux, les autorités terrienne internationales ont cru à un coup de la religion suprême de l'Eden pour les faire sortir, mais en réalité c'était plus basique, une révolte au sein même des prisonniers suivi d'une famine et elle, ainsi que Père Robert et les quelques prisonniers de cette base en étaient les quelques rares survivants pour la plupart en cuve cryogénique.
Ils s'étaient laissés capturer, sur Mars, pour une raison bien simple, ils devaient enquêter pour le compte d'Eden, ceci afin de prévoir certains éléments de l'Apocalypse qui semblait lui échapper, cela était un des points névralgique du programme de préservation de l'humanité après cet événement qui semblait être désormais inévitable, d'après tous ses calculs.
D'après leur recueil l'Apocalypse venait de commencer et même ce voyage pourrait s'avérer périlleux, mais sa mission avait quelque chose de particulier car l'Eden lui avait dit qu'elle devrait observer, quelque chose d'incroyable allait naître dans les événements qui allaient se dérouler dans les mois à venir, sans pour autant savoir de quoi il s'agissait. C'est ainsi qu'ils furent capturé et envoyé sur Phobos, partageant depuis la même prison, des cellules de deux étaient imposées dans toutes les prisons de la space police ceci afin d'éviter de trop lourdes séquelles psychologiques.
Père Robert se leva de sa méditation. Tous les deux avaient un entraînement intensif pour ressentir les choses au travers de la matière, des émotions des savoirs perdus, ce don était aussi plus communément appelé la psychométrie et ils en étaient des maîtres dans la maîtrise et lui et son grand âge de 13 ans en avait une maîtrise plus grande qu'elle, capable d'assimiler des savoirs enfermés dans quelques artefacts. Elle se leva aussi.
-Père ! Vous souvenez vous de ce qu'il s'est passé sur Phobos. Je sens un trouble comparable qui pourrait apparaître ici depuis plusieurs jours. Croyez vous que ce que nous cherchons se déroulera ici ?
Il eut un tic nerveux comme s'il essayait de refouler quelque chose puis il se dirigea vers la sortie de la pièce. Il ne répondit pas à sa supplique.
-Bien Thérèse ! Tout semble clair désormais, Je sens comme toi des vibrations négatives dans ce lieu, nous devons nous mettre en marche et sortir de notre prison. Nous devons vérifier qu'aucun des prisonniers ne soient contaminés par ce qui vient d'entrer ici. Je ne pense pas que toute cette racaille vaillent la peine d'être sauvés mais les informations récoltées seront d'une importance primordiale pour les plans de l'Eden, bien plus que ce qu'il s'est passé sur Phobos.
-Il nous faut accomplir notre mission et savoir de quoi il en retourne avant que nous retournons à l'Eden.
Il se frotta les mains nerveusement.
-Si nous revenons vivant... Ne perdons pas de temps.
Il posa sa main sur une des parois translucides qui composaient leur prison les faisant s'évanouir grâce aux nanomachines contenues dans leur corps, ils pouvaient décomposer n'importe quelle matière, leur prison n'en était plus une désormais et ils sortirent.
Elle se joignit à lui en lui emboîtant le pas et en sortant, elle mit ses mains dans ses longues manches. Ils marchèrent un long moment avant d'arriver devant les premières cellules, celles des criminels de perpétuité cryogénisé, elle vit la cuve d'un des plus célèbres, le périple avait été stoppé, deux ans auparavant, le « Boucher de Budapest » Matyas THOT, elle enleva la fine pellicule de son bloc pour bien le voir, comme si ce nom éveillait quelque chose en elle, d'ancien, comme-ci ce bloc dégageait une noirceur qu'elle aurait du mal à stopper. Ils arrivèrent enfin dans les blocs des criminels de longues peines. Ces blocs circulaient régulièrement, par un cheminement aléatoire, pour éviter que les prisonniers prennent des habitudes et échafaudent des plans d'évasions, cela était comme une immense rubik's cube infernal. L'un d'entre eux, ressemblant plus à un vieillard qu'à un taulard, sans doute que c'était un des bagnards, il les interpella.
-Libérez moi vite ! Y a des gars qui braillent là-bas.
-Comment ?
Lui demanda le Père.
-Je sais pas, mais j'ai entendu des cris et ça fait peur... Pitié faîtes moi sortir vite !
-Je ne peux faire ça... Je n'ai pas les clefs.
Un mensonge, il ne voulait pas perdre de temps ou être ralenti par un incapable (ou supposé tel)
-Viens Thérésa engouffrons nous dans le dédale des blocs.
Ils arrivèrent dans le chemin menant vers l'intérieur un long couloir menant vers plusieurs escaliers formant le célèbre dédale de cette prison, le Père laissait à chaque intersections une trace rouge pour être sûr de pouvoir ressortir sans s'y perdre, des cries de douleurs se faisant entendre autour d'eux, puis un silence de mort, les prisonniers étaient peu nombreux, mais cela n'était pas vraiment bon signe, il y avait vraiment quelque chose d'anormal qui était à l’œuvre. Au bout d'une heure ils arrivèrent vers un bloc perforé de part en part comme-ci la paroi avait fondue. Père Robert passa sa main sur la surface fondue.
-Une très forte chaleur à en juger par le trou.
Elle le regarda passer ses doigts à sa bouche comme pour en goûter la chaleur qui avait pu faire ça.
-Sort de là.
Lança t-il à une ombre qui se détachait du coin le plus sombre du bloc dont le nom était inscrit dessus avec sa condamnation, le type que fut Ruffus le Bouledogue, un ancien malfrat français, n'existait plus, à la place une sorte de corps avec une tête de fourmis, suggérant la possibilité d'une mutation subite et improbable, mais fait étonnant il comprenait parfaitement le langage humain. Il avait eu le temps de tuer une dizaine de prisonniers dans une sauvagerie extrême, peut-être même en parti dévorés, d'autres étaient enfermés dans une sorte de cocon. Ils devaient être dans un nid.
-Thérèse, je crois que notre invité surprise va nous prendre un peu de temps. Il va falloir purifier la zone, sortez les canons ioniques.
Elle sortit ses bras de ses manches dévoilant un remodelage de leur corps par nanobot en... Canons. Le vieux Père esquiva les coups de la créature avec une grande facilité.
-Un soldat ! Sa rapidité semble limité, suffisamment grande pour tuer ses camarades mais pas assez pour un corps amélioré en biotech tel que le notre.
Il tourna derrière lui lui tournant la tête dans un sens opposé, le combat venait de finir. Pendant ce temps Thérésa vaporisait les cocons avec les prisonniers dedans.
-Bien dirigeons nous vers le bloc central... Il faut purifier les lieux avant de contacter l'Eden. Il s'avère finalement que cette menace bien plus grande qu'Eden le croyais au départ, si nous réussissons à ce qu'aucuns d'entre eux ne repartent, peut-être épargnerons nous plus de maux à la Terre.
Ils firent demi tour. En passant devant la cellule du prisonnier usé, elle remarqua le silence et celle cryogénique de Matyas THOT était éventrée, le vieux Père lui fit signe de stopper en silence . Une sorte de grosse fourmi baraquée et bipède sortit de la prison avec la tête du vieux prisonnier sous le bras leur balançant dessus. Le Père esquiva avec calme la tête du vieux prisonnier qui s’écrasa quelques mètres plus loin, non sans avoir vu sa face figés par la peur, yeux exorbités et la bouche grande ouverte.
Ils s'écartèrent chacun d'un côté. Ils avaient eu chacune des fiches des prisonniers de Phobos grâce à l'Eden et le moins qu'on puisse dire c'est que ce dernier était le pire de tous, un des serials killers les pires que la Terre ait porté, sa mort ne serait sans doute pas une grosse perte. La créature agit en premier avec ses 4 pattes qui avait poussées avec chacune une paire de mains, 6 si on comptait ses jambes, toutes musclées à l’extrême comme un bodybuildeur. Une d'entre elles transperça le Père Robert à l'épaule, donnant un coup de pied instinctif comme s'il avait vu arrivé Thérèse dans son dos. Les mandibules blessèrent gravement le père au cou, mais il saisit la bestiole par le torse et se releva en la soulevant courageusement dans les airs, c'est à se moment Thérèse lui porta un coup de canon ionique en plein dans la tête, la vaporisant et éclaboussant le Père d'un sang vert. Il retomba à terre, les dégâts sur son corps étaient vraiment très important et vu son âge les nanobots mettaient plus de temps à le recomposer. Elle se contenta de le soulever en prenant son bras sur son épaule pour retourner vers le bloc central et l'infirmerie.

Xias 00 avait regardée la petite troupe entrain de déambuler vers leur première mission, Gianluigi sifflotant un air des sevens eagles, un groupe de metal assez reconnu sur Terre pour qu'une IA tel qu'elle puisse le connaître, Marco inspectait les tuyaux en tapant dessus, alors que luciano regardait les cases de détention bouger autour d'eux dans un boucan infernal. Son ia fluctuait en ce moment, les effets de la mise à jour du commandant de la base carcérale, Maximus afin de lui laisser plus de liberté. Elle était spéciale comparée à celle des autres, car elle était un prototype un cyborg moitié humain, moitié cybernétique capable de survivre au vide spatial et de combattre, son adaptation étant un succès nul doute que d'autres cyborgs seraient produit chez les soldats. Elle était de ceux que beaucoup nommaient des fusions ou humains augmentés, ou plus simplement les super soldats, de bien redoutables soldats capables de bien des miracles sur un champs de bataille tout en gardant un esprit humain. Elle avait été basée sur l'esprit de la sœur du commandant de la base orbitale, elle avait même eu droit à tout un tas de sensations d'émotions que les autres versions n'avaient pas forcément. L'entraînement d'une fusion requérait de grandes aptitudes mais aussi un grand sang froid, des senseurs étaient accolés à leur cerveau les faisant ignorer la peur et tout ce qui pouvait les ralentir sur le champs de combat. Elle avait tout oublié de sa précédente vie, tout cela était une grande page blanche, parfois surgissant sous la forme de flash de façon impromptue, Maximus les répertoriant à chaque fois.
Il y avait sur la base les Xias de série, les 01, un autre androïde femme mais orienté pour d'autres fonctionnalités, comme l'espionnage nommée unité XX, mais personne ne savait à quoi elle ressemblait, probablement qu'elle était sur le pénitencier à surveiller. 02 avait lui intégré à son programme beaucoup plus de connaissances que n'importe qui sur la base, y compris les scientifiques, ce qui en cas d'alerte pourrait s'avérer d'un soutient primordial, 03, 04 et 05 étaient plus des unités de maintient de l'ordre, leur arsenal étant relativement important, ils pouvaient aussi prendre le contrôle de méchas de type spatiaux pouvant se transformer en vaisseaux légers, la base en avait 2 pour la surveillance et rondes externes à la base.
Un appel du commandant leur intima d'aller vers le sas de désintégration des ordures de la station, 2 des civils devaient rester pour leur mission dans la chaufferie, sous bonne garde avec Xias 04 et 05, l'autre civil devait les accompagner dans le sas de désintégration pour la réparation. Visiblement des problèmes étaient survenus un peu partout sur la base pénitencier et notamment à l'endroit qui devait réguler la température de la base et l'endroit un peu en dessous permettant la désintégration des déchets. Cela c'était propagé un peu partout, comme-ci un événement avait lancé le signal, un mauvais signal d'attaque s'imagina t-elle.
Ils devaient sécuriser la zone afin d'y laisser le groupe de civils faire les réparations sur la tuyauterie de la base. Une système ingénieux de recyclage permettant dans ce milieux hostile de l'espace, de récupérer chaque éléments obsolètes pour les remettre en circulation. Le chauffage de l'air ambiant était dû aux matières fécales, ces dernières contenant du nitrate du phosphore et du potassium, grâce à des bactéries le système pouvait même s'autogérer à condition d'utiliser les matières fécales de tous les habitants de cette base, y compris les prisonniers, grâce à un savant système de tuyauterie. Toutes les eaux usées et l'urine étaient aussi recyclés et nettoyés et remis en circulation. L'étage du dessous qu'elle devait sécuriser était pour le recyclage des matières non organiques grâce à un immense four récupérant les matières premières et les métaux rares pour en reproduire les objets dont on a besoin, en fin du four, un peu comme une bonne grosse boîte magique, le soucis étant quand il y avait une panne car il fallait entrer dedans en prenant bien soin que cela ne reparte pas durant la réparation.
Pour cela ils devaient traverser un endroit remplit d'immondices qu'ils n'utilisaient plus, ainsi que des déchets ménagés non recyclable, qu'ils stockaient dans un coin de la base afin de les brûler, la fumée étant réutilisée elle aussi au bout de ce processus d'autonomie de la base. 00 avait bloqué ses senseurs d'odorat alors qu'elle entra dans la salle, entendant les seuls clapotis de leurs bottes, Marco les avait accompagné pour les réparations, ainsi que 03, une version support des spaces shérifs possédant tout un tas de gadgets mais aux réactions très limités devant être encadrée, mais si l'essai était concluant nul doute que ces versions plus basiques soient produites en masse pour remplacer des travailleurs humains, moins malléables et assurer la fortune déjà colossale de leur créateur... Maximus D. Elle établit sa vision thermique, ne détectant rien à première vue, puis elle fit signe à 03 de lâcher les insectes sondes, des sortes de milles pattes se faufilant dans tous les recoins de la pièce capable de une image sur l'intégralité des lieux, un gadget qui avait fait ses preuves dans la Guerre de la mer de Chine. Marco se tenait derrière elle, il semblait un peu apeuré par l'ambiance et le silence de la pièce, parfois entrecoupé par une goutte tombant sur le sol.
Soudain des piques sortirent de l'eau croupissante empalant 03 sur la paroi. Elle sauta en retrait, poussant Marco en retrait, portant sa main à une sorte de montre à son poignet, elle fit une sorte de danse prenant des pose, pouvant sembler ridicule à première vu, mais la transformant, elle se retrouva couverte d'une armure cybernétique, de pied en cap et couverte d'une couleur blanche, Marco était en genoux derrière entrain de ramper, visiblement sous le choc.
Une sorte de créature sortie du cloaque puant, mais impossible de savoir ce qu'elle était, une sorte de mélange entre une souri et d'insecte possédant des mandibules et sortent de pointes sur le dos. Après une analyse elle comprit qu'il s'agissait d'un parasitage. Il existait depuis un certains temps une infestation de rats terriens sur la base, ils avaient dû arrivés par un vaisseau de ravitaillement, mais impossible de comprendre comment ce parasite avait muté autant et était devenu aussi agressif. Un coup de poing laser suffit à le griller sur place, grâce à un fonction cybernétique provoquait une décharge laser sortant des phalanges. Elle se rapprocha de 03 qui avait subit de graves avaries. Puis son regard se porta sur la créature, la chose qui l'avait parasité était morte et s'était décollée du pauvre rat grillé à point, ça ressemblait à une sorte de matière organique collée derrière la tête du rat possédant un couche externe plus solide avec des poils et sur les côtés des pinces, elle les mit dans une boîte et les ramener pour analyse, cela ressemblait vaguement à une sorte d'insecte. Marco se rapprocha regarder l'unité émettant des étincelles et des gestes de convulsion comme un vrai humain, mais répétitif comme si la machine voulait redémarrer mais ne le pouvait pas, Marco le coupa grâce à son interface neuronale.
-Je devrais pouvoir le réparer si tu m'aides à le porter.
Marco d'après ses fiches était un bon technicien capable de pouvoir réparer 03, mais mieux valait retourner récupérer les autres et faire son rapport à Odin, cette réparation n'était pas primordiale à la station et d'après ce qu'elle pouvait voir ils étaient loin d'être en sécurité même des unités comme elles pouvaient se faire griller par cet adversaire, elle prit la carcasse de 03 sur une de ses épaules.
-Ne tardons pas Marco, la réparation est remise à plus tard.
Gilgamesh
Gilgamesh
Admin

Messages : 98
Date d'inscription : 28/06/2020
Age : 46
Localisation : PACA

https://deicide.forumactif.com

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum